“ Des degrés subtils de domination et de servitude sont ce que vous appelez amour. Mais l’amour est différent : il advient dans toute sa plénitude, là, simplement, comme la lune à travers la fenêtre.” Rumi
Parfois il nous surprend de plein fouet tel un paquet de mer et d’embruns ; alors il nous sonne et nous ravive, nous insufflant une force que nous avions oublié. Toujours il nous remémore la beauté de notre Soi, beauté cachée et protégée jusqu’à ce qu’elle soit prête pour cette révélation. C’est tendre et violent, précieux, si touchant.
L’amour répond, en fin de compte, à l’appel ardent de l’éternité – un mystère profond, puissant et passionné.
Sur votre chemin ayez confiance en votre intuition et à la façon si personnelle qu’elle a de se faire entendre en vous ; laissez-la vous guider vers votre vérité, celle qui par sa simplicité, sa légèreté et son intensité vous illumine de sa justesse.
Se sentir plus pleinement vivant, sortir de votre coquille, est un processus qui n’est accompli qu’en accédant à l’énergie profonde, irrésistible, passionnée, érotique et dynamique de votre Soi qui vous supplie de faire un pas, d’avancer, car il requiert le contrepoids du corps pour partager son embrasse. …Il est un baiser que l’on désire de tout son être…
Alors en cette Saint Valentin, voici pour vous quelques embruns et de l’eau de mer….
Il est un baiser que l’on désire de tout son être,
La caresse de l’âme sur le corps.
L’eau de mer supplie la perle de briser sa coquille.
Et le lys, avec quelle passion il réclame quelque fol amour !
La nuit j’ouvre ma fenêtre et demande à la lune de me rejoindre
Et d’appuyer sa face contre la mienne
De respirer en moi.
Ferme la porte des mots et
Ouvre la fenêtre de l’amour
La lune n’emprunte jamais la porte,
Seulement la fenêtre.
Rumi, “Un baiser que l’on désire”, poète extatique persan, XIII siècle